J’ai beaucoup de chance, une partie de mon travail consiste à acheter, lire et valoriser les BD (ainsi que les polars, sans oublier de tester des jeux de société et depuis peu, des applications et des jeux vidéos…). Oui, je sais c’est indécent…mais je le vis plutôt bien !
Donc aujourd’hui je partage avec vous quelques pépites découvertes au cours d’un après-midi catalogage de mes commandes BD.
Je commence par Culottées de Pénélope Bagieu.
Cette BD compile une partie des portraits de femmes que l’auteur publiait tous les lundis sur le blog Culottées hébergé par le monde.
Vous l’aurez compris la particularité de ces femmes, c’est de ne faire que ce qu’elles veulent et c’est savoureux ! On est plongé avec fascination dans l’histoire de la femme à barbe, de l’impératrice Wu Zetian, de la sirène d’Hollywood Annette Kellerman, de la première gynécologue Agnodice, de la grande Joséphine Baker… Bref, une quinzaine de portraits de femmes connues ou non mais avec toutes avec un tempérament de feu. Elle ont bouleversé l’histoire et ont lutté, chacune à leurs manières pour imposer leurs idées et vivre leur vie comme elles l’entendaient. Qu’est-ce que ça fait du bien de découvrir leur histoire ! surtout quand elle est racontée avec beaucoup d’humour et une pointe d’audace par Pénélope Bagieu !
Après avoir lu cette BD, comme moi vous aurez sûrement envie d’en savoir plus sur ces femmes et ça tombe bien car Catel et Bocquet nous proposent une superbe BD sur Joséphine Baker !
Le travail de Catel Muller et José-Louis Bocquet est remarquable. Ils mettent parfaitement en valeur le charisme de Joséphine Baker et son énergie débordante à travers ces combats de femme, de résistante, de mère, d’artiste. Elle a eu une vie incroyable et cette BD lui rend un très bel hommage !
Et pour finir un peu d’humour parfois absurde, souvent décalé comme j’aime avec Les week-ends de Ruppert et Mullot. Cette BD reprend les publications que les deux artistes ont réalisé entre 2014 et 2016 pour le supplément « Culture & idées » du journal Le Monde. Ils ont réalisé leurs dessins dans une bande de 360 mm de haut pour 55 mm de large, contrainte non négligeable!
Du coup, ces strips verticaux modifient la lecture habituelle d’une BD et c’est très agréable de se laisser surprendre par ce jeu sur l’espace.